Ça y est, vous avez sauté le pas ! Un nouveau site web est en projet afin de soutenir votre activité ! Que ce soit pour une boutique d’e-commerce ou un blog destiné à une stratégie d’inbound marketing, la notion clé que vous devez garder à l’esprit dès maintenant (et à peu près pour toujours) est, bien évidemment (…roulements de tambour…) : le SEO !
Si vous n’êtes pas encore familier·ère avec l’acronyme de Searching Engine Optimisation, si vous l’associez uniquement à une vague histoire de mots-clés ou bien si vous en savez plus long mais ignorez par où commencer… Cet article est là pour vous aider !
Uplix vous présente quel est l’intérêt stratégique du référencement naturel, et 10 conseils SEO à appliquer dès le début pour maximiser vos chances de réussir !
Définition et principes moteurs du SEO
Un site internet sert à obtenir une visibilité virtuelle auprès de celles et ceux qui sont susceptibles de s’y intéresser.
Or, la majorité d’entre nous passons par un moteur de recherche (Google, Microsoft Bing, DuckDuckGo ou encore Écosia) pour obtenir l’information ou le produit qui nous manque.
Le but des sites web est donc d’apparaître en premier dans les résultats dits “naturels”, c’est-à-dire ne consistant pas en une annonce payante.
Comment se positionner en haut des pages de résultats ?
Pour y parvenir, plusieurs facteurs entrent en jeu :
- les mots-clés saisis dans la barre de recherche ;
- les algorithmes chargés de trouver la meilleure solution disponible parmi des milliards d’URL ;
- le nombre d’URL correspondant à la requête (autrement dit la concurrence) et qui seront classés par ordre de pertinence.
En conséquence, il s’agit d’anticiper comment votre audience-cible va formuler son besoin sur un moteur de recherche.
Montrer patte blanche en visant la pertinence
Vous devez donc faire comprendre aux bots que tous ceux qui tapent les mots-clés correspondant à leur besoin ont intérêt à tomber sur vous, plutôt que sur quelqu’un d’autre. Pour cela, et ce tout au long de la vie de votre site web, vous allez devoir remplir des critères de pertinence afin de devenir une référence de pointe dans votre secteur, votre spécialité, mais peut-être aussi dans votre zone géographique.
Ce sont ces critères de pertinence qui constituent le cahier des charges d’une optimisation de votre site internet pour son référencement naturel.
“Oui bah suffit de trouver les bon s mots-clés, d’en mettre un peu partout sur le site et voilà, on tape dans le top 3 du ranking Google…” vous dira peut-être un·e collaborateur·ice optimiste mais mal avisé·e. Que nenni ! Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, essayons de soupeser l’importance d’une (vraie) bonne stratégie SEO.
Quels sont les avantages du référencement naturel ?
Comme on part du principe que vous êtes plutôt dans la tranche des débutants (“poussins” à la limite), on ne va pas vous inonder tout de suite d’informations trop complexes. On retiendra tout de même trois avantages majeurs…
Le SEO est de plus en plus tourné utilisateur
Si vous avez déjà été en contact avec des concepteur·rice·s d’interface, vous avez probablement dû entendre d’autres acronymes barbares (bienvenue dans l’univers enchanté du web design !) tels qu’UX ou UI.
Le premier correspond à User eXperience et le second à User Interface. Ces deux expertises se concentrent sur l’approche ergonomique et esthétique des boutons, des pages et même des sites internet dans leur ensemble.
De cette manière, leur manipulation est facilitée. Et la satisfaction de l’utilisateur qui en découle a des impacts très positifs sur les taux de conversion et de rétention (voir, à ce sujet, notre bafouille sur les AARRR).
Du SEO au SXO
Or, il fut un temps où séduire l’algorithme (entendre ici “séduire” par “duper”) impliquait des techniques d’optimisation pas tellement “user friendly”. On citera, par exemple, des redirections sans queue ni tête pour obtenir des backlinks (on y reviendra) ou le martelage de mots-clés pouvant rendre la navigation insupportable.
Le problème étant que, même si un site multipliant ces mauvaises pratiques au détriment de la qualité se positionnait comme une fleur en haut des SERP, le trafic organique accumulé n’aboutissait pas forcément à des conversions, puisque l’internaute s’arrachait les cheveux une fois arrivé sur la page d’accueil.
Aujourd’hui, les plus gros moteurs de recherche ont corrigé le tir et sont désormais capables de faire coïncider l’intérêt des internautes avec les bonnes pratiques SEO. Dans le jargon, on a poussé le vice jusqu’à appeler cela SXO, (un peu le X-men du référencement). À rebours, les techniques trop agressives sont désormais estampillées “black hat SEO” est sont devenues la cible des pénalités Google.
Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut retenir, c’est qu’en vous intéressant aux stratégies SEO, vous allez a fortiori adopter des pratiques qui vous feront bien voir par les visiteurs de votre site web ou application.
Un travail de longue haleine pour des résultats long terme
Le SEO s’applique dès le lancement de votre site internet. Et ce qui est bien, comparé au SEA (Search Engine Announcement), c’est que chaque action constitue une amélioration dont les effets perdurent.
Tandis que lorsque vous achetez des liens sponsorisés pour apparaître au-dessus des résultats naturels, certes, vous devenez le roi du pétrole, mais seulement pour un temps (un peu comme les rois du pétrole au sens propre…). En effet, une fois votre campagne terminée, Google (on dit “Google” pour aller plus vite, puisque la firme pèse plus de 91% du marché) n’hésitera pas à vous reléguer dans les bas fonds des SERP.
De son côté, le SEO, s’il est bien appliqué, vous permettra de rester relativement haut sur les mots-clés choisis pendant très longtemps. Et lorsque vous constatez le déclassement d’une page importante, une simple mise à jour, bien moins coûteuse qu’une campagne SEA, peut suffire à lui faire regagner le podium.
Une approche parfaitement Roiste
Et paf, encore un acronyme… en fait, le ROI désigne tout bonnement le retour sur investissement (Return Of Investment).
Bien sûr, chercher un bon ROI signifie simplement de générer un maximum du profit à partir du coût le plus faible possible. Si le budget alloué aux optimisations de référencement naturel dépend de la direction stratégique d’une firme, c’est la vision à long terme vue précédemment qui va lui donner sens.
À ce titre, les agences SEO comme Uplix vous proposent des objectifs CRO (optimisation du taux de conversion) dont les résultats seront mesurables grâce à Google Analytics (n’hésitez pas à bifurquer pour voir comment passer sur GA4 !), Google Search Console, etc.
10 Conseils SEO (enfin !) pour débuter sur les chapeaux de roue
Attention : les méthodes que nous vous livrons ici sont valables pour tous les sites web. En conséquence, si elles sont absolument nécessaires, elles ne seront pas suffisantes pour arriver continuellement premier dans la course aux classements des SERP. Prenez donc ces renseignements comme un socle solide sur lequel vous pourrez, dans un second temps, bâtir une stratégie adaptée à votre situation particulière.
1. Bien choisir votre nom de domaine (NDD)
Le nom de domaine, c’est ce qui apparaît dans la barre de votre navigateur lorsque vous visitez un site internet. Avant 2012, c’était une bonne idée d’y faire figurer un mot-clé représentatif de votre activité, comme une grosse pancarte indiquant “je vends ça !”.
Même si perpétuer cette pratique est tentant, on préférera désormais la sobriété d’un NDD reprenant simplement le nom de la marque. C’est une bonne manière de ne pas vous retrouver avec un NDD existant déjà – ou trop ressemblant à un autre -, et qui risquerait de détourner vos potentiels visiteurs vers un site concurrent.
En outre, l’extension du nom de domaine (.com, .fr, .uk, etc.) devra évidemment correspondre à votre zone d’activité. Quoi qu’il en soit, vous devrez choisir votre nom de domaine auprès d’un fournisseurs de nom de domaine.
2. Optimiser les temps de chargement
Pas besoin d’avoir révolutionné le SEO pour comprendre que les temps de chargement longs, c’est caca. Cela fait fuir les utilisateurs et les crawlers. Et depuis la mise à jour de Google à découvrir dans notre article sur les Core Web Vitals, c’est encore plus important !
Donc attention à votre hébergement web, à la lourdeur de vols pages et à la disposition de votre contenu (préférez le haut de page). Enfin, n’hésitez pas à envisager les services d’un CDN (Content Delivery Networks).
3. Avoir un site mobile-friendly
Un site qui s’affiche également sur mobile est devenu un critère majeur pour le SEO. Rien de moins étonnant, vu le nombre de mobinautes qui peuplent la planète (plus de 5 milliards !).
Il existe trois façons de procéder :
- le responsive, qui prévoit que le site sache se redimensionner pour rester lisible sur une taille d’écran mobile ;
- le mobile-first : qui consiste à designer l’interface d’abord pour mobile avant de grossir les éléments pour écran desktop (plus facile à équilibrer) ;
- sortir une application dédiée.
Quoi qu’il en soit, aucun site prétendant au top 3 des SERP ne peut se passer d’une version mobile convenable…
4. Structurer votre site selon une arborescence saine
C’est davantage sur ce point à définir bien en amont qu’apparaîtront des mots-clés intéressants. On appelle “arborescence” d’un site la structure hiérarchique de ses contenus et les chemins à emprunter pour y parvenir.
Pour que votre arborescence soit aussi claire que possible pour les crawlers (les bots qui indexent votre site sur Google) et les visiteurs veillez à :
- y ranger l’ensemble de vos contenus ;
- hiérarchiser logiquement les thèmes en catégories, sous-catégories, etc. ;
- équilibrer autant que possible afin de ne pas vous retrouver avec des pages trop “profondes” (c’est à dire accessibles uniquement en plus de trois clics) ;
- proposer un fil d’Ariane (pour les retours en arrière) et une sitemap (un plan du site) ;
En des termes plus imagés, la structure arborescente de votre site web doit devenir l’antonyme du mot « labyrinthe ».
5. Rédiger des contenus optimisés SEO
Bien sûr, ce que vous mettez sur votre site, application ou blog doit faire l’objet d’une optimisation, qu’on dira d’ordre sémantique. Pour cela, il existe plein de méthodes que vous retrouverez dans notre article dédié à la rédaction web. En quelques points toutefois, vous aurez besoin d’un contenu :
- structuré par des balises titres incluant des mots-clés ;
- exhaustif, clair et bien écrit ;
- enrichi par des fichiers multimédia (illustrations, vidéos, etc.) ;
- mis en avant par des snippets incluant les bons mots-clés (comme l’exemple ci-dessus).
Nota Bene : ne tombez pas dans le piège des “duplicate contents” ! En effet, l’algorithme Google Panda peut sanctionner les publications qui incluent des passages dupliqués.
6. Penser au maillage interne
Le maillage interne consiste tout simplement à placer dans vos contenus des redirections vers une autre page de votre site. En effet, Google donne un peu plus de crédit aux pages vers lesquelles sont renvoyés les internautes.
Dès lors, si la page d’origine est déjà bien positionnée, elle contribuera à la notoriété de celles que pointent ses liens de redirection. Un peu à la manière d’une lettre de recommandation…
Ainsi, grâce au maillage interne, non seulement vous incitez votre trafic à circuler plus longtemps sur votre site web, mais vous faites également comprendre aux bots que vos publications forment un tout cohérent.
7. Tisser des cocons sémantiques
Dans la continuité des trois derniers points, vous pouvez dès maintenant utiliser une technique SEO sémantique un peu plus avancée, laquelle consiste à pousser une page stratégique en avant, notamment grâce au maillage interne depuis des pages voisines dans l’arborescence. Ainsi, lorsque vous traitez d’un sujet un peu vaste, n’hésitez pas à en faire plusieurs articles afin de :
- détailler tout ce dont l’utilisateur a besoin ;
- montrer aux crawlers que vous êtes spécialiste de la question, puisque vous êtes en mesure de fournir beaucoup d’informations et de varier les angles d’approche ;
De cette manière, toutes les publications tournant autour de la page de référence (celle qui inclut un call-to-action par exemple), forment un cocon à partir de leurs affinités sémantiques.
Par exemple : “accessoires pour le running” et “comment bien débuter la course à pied” pourront pousser la page “meilleures chaussures de running” grâce au pouvoir du maillage interne !
8. Utiliser abondamment les réseaux sociaux
Ce n’est pas un secret mais, parfois, les bonnes choses se cachent derrière leur propre évidence. Les réseaux sociaux sont bien entendus tout indiqués pour partager massivement les actualités que vous postez sur votre site web.
Essayez néanmoins de vous concentrer sur les réseaux susceptibles d’intéresser votre cible. Grosso modo, le B2B passera obligatoirement par LinkedIn. Pinterest et Instagram seront parfaits pour les restaurants, les cosmétiques ou les salles de sport, etc.
Nota Bene : Google tient compte de votre présence sur les réseaux sociaux pour vous attribuer un haut niveau (ou pas) de notoriété.
9. Obtenir des backlinks
Comme pour le maillage interne, il s’agit d’alimenter l’autorité d’une page via des liens de redirections. Sauf que, cette fois-ci, c’est bien plus difficile à faire, puisque ces liens-là doivent provenir d’un site extérieur ! Mais lorsque vous en avez, c’est le jackpot ! Il existe quelques possibilités pour accroître vos chances d’acquérir des backlinks :
- la qualité de vos contenus, afin qu’ils deviennent une véritable référence qu’on citera spontanément pour aider les internautes ;
- l’achat d’un domaine déjà existant et qui bénéficie déjà de backlinks ;
- entretenir une relation de partenariat avec un autre site web qui fait autorité dans son secteur.
Et pour davantage de renseignements, n’hésitez pas à glaner des explications sur comment soigner votre netlinking !
10. Tenir une veille SEO
On revient à ce qui est évident et qu’on a tendance à oublier : vérifier dans les résultats des moteurs de recherche si vos pages web se positionnent bien. Bien entendu, il faudra tenir compte des délais des crawlers (environ deux semaines) pour vous ranker dans les SERP.
Si vous atteignez le top 3 sur vos mots-clés cibles, banco ! Mais attention à vérifier régulièrement si la concurrence ne vous a pas dépassé d’ici deux ou trois mois, en particulier sur les pages les plus importantes…
À l’inverse, si vous avez du mal à ranker malgré avoir scrupuleusement suivi les conseils précédents, il est temps de faire appel à une agence SEO. Au moins, vous aurez gagné du temps et de l’argent en évitant aux experts de revenir sur des notions élémentaires.
Fort heureusement, vous connaissez déjà quelques bonnes adresses 😉 ! En bonus, voici quelques astuces SEO approfondies !
Vos questions, nos réponses !
Quelle est la différence entre SEO et SEA ?
La question peut paraître bateau pour certain·e·s, mais bien connaître la différence est capital si vous comptez vous adresser à une agence SEO bon marché. Le SEO consiste en une série d’optimisation de votre site web (contenu, technique, notoriété), pour qu’il se positionne bien dans les résultats naturels du moteur de recherche.
Le SEA, quant à lui, consiste à acheter des liens sponsorisés, afin de supplanter les résultats naturels tant que vous continuer de payer pour votre campagne Adwords. Ainsi, si une agence SEO commence à vous parler de liens sponsorisés avant même d’avoir audité votre référencement naturel, passez votre chemin. Ce n’est tout bonnement pas du SEO.
Cela étant, gardez à l’esprit que les deux techniques se complètent pour obtenir du trafic.
Combien y a-t-il de facteurs de ranking ?
Des dizaines, pour ne pas dire des centaines ! Vu comme ça, on pourrait croire que un simple top 10 conseils SEO ne pèse pas bien lourd. Ce serait oublier que les facteurs de ranking n’ont pas tous la même importance. C’est pourquoi mieux vaut assurer les 80% “faciles”, via les 20% d’effort dont parle la loi de Pareto, pour ensuite vous focaliser sur des éléments plus précis et exigeants à l’aide d’une agence SEO nouvelle génération qui saura vous dire quoi faire.
Quel budget prévoir pour une agence SEO ?
Tout dépend de la taille de votre entreprise, de l’ambition de votre site et du chemin à parcourir, notamment si la concurrence se fait rude. Un audit complet peut aisément coûter dans les 15 000 €. Ensuite, le coût des prestations est à définir en fonction des objectifs à atteindre, mais descend rarement au-dessous de 600 € la journée. Donc oui, faire appel à une agence SEO est cher, mais le retour sur investissement pourra se mesurer sur le très long terme !
Retrouvez tout un article traitant sûr que faire ou ne pas faire aujourd’hui avec Google Analytics 4 pour rester dans les clous de la CNIL dans notre article dédié au sujet.