En quelques mots
- À travers ses représentants, Google a confirmé certaines informations importantes lors de son Search Central Live, à Madrid.
- Parmi les annonces à retenir, il faut savoir que les données structurées restent essentielles, malgré le développement et l’amélioration de l’intelligence artificielle.
Une confirmation limpide de Google sur la valeur des données structurées
Alors que l’intelligence artificielle modifie en profondeur la présentation des résultats Google, on aurait pu supposer que les données structurées perdraient en importance. Pourtant, Google vient de réaffirmer leur rôle essentiel.
Durant le Google Search Central Live de Madrid, John Mueller, Search Advocate chez Google, a confirmé que les données structurées étaient toujours utilisées et valorisées, y compris dans le contexte du Search Generative Experience (SGE).
Google se sert des données structurées pour mieux appréhender le contenu des pages et afficher des résultats plus pertinents. Même si certains extraits enrichis ne s’affichent pas dans les résultats IA, les balises Schema.org demeurent un outil majeur pour aider Google à catégoriser, interpréter et connecter les contenus.
Google still recommends to use structured data in an AI search world – focusing on those things that are actually visible in SERPs 👀 @JohnMu #sclmadrid pic.twitter.com/IT3mJrAFFc
— Aleyda Solis 🕊️ (@aleyda) April 9, 2025
Les données structurées, socle d’une compréhension machine plus fine
À l’ère de l’IA, le rôle des données structurées évolue, comme le rappellent nos confrères : elles ne servent plus seulement à enrichir visuellement les résultats de recherche. Leur fonction devient plus profonde : elles permettent à l’intelligence artificielle de saisir la structure logique d’un contenu, son contexte, son but et les entités qu’il met en avant.
Même si un extrait enrichi n’est pas affiché visuellement, il peut malgré tout influencer les résultats génératifs de l’IA. John Mueller précise que certaines informations extraites via des données structurées ne sont tout simplement pas montrées dans l’interface utilisateur, mais sont bien prises en compte en arrière-plan. En d’autres mots, Google peut utiliser ces données pour comprendre une page sans forcément les exposer directement dans la SERP.
C’est pourquoi Google incite toujours les éditeurs à utiliser des données structurées valides et pertinentes. La documentation officielle continue de recommander leur intégration pour de nombreux types de contenus : produits, événements, articles, recettes, organisations, etc.
John explains how they integrate LLMs with search with RAG / grounding that serves for AI overviews #sclmadrid pic.twitter.com/ktmGAzSu1X
— Aleyda Solis 🕊️ (@aleyda) April 9, 2025
Un outil clé pour figurer dans le Search Generative Experience
Mais, comment être visible dans cet environnement dans lequel les réponses sont composées automatiquement à partir de plusieurs sources ? La réponse est simple : proposer un contenu de qualité, bien structuré et enrichi par des balises intelligentes.
Même si Google n’a pas encore détaillé tous les mécanismes internes du SGE, les propos de Mueller suggèrent que les données structurées continueront de jouer un rôle fondamental. Elles permettent à l’algorithme de mieux comprendre la hiérarchie de l’information, d’identifier les entités principales d’une page et de connecter plus facilement des contenus issus de sources différentes.
Dans ce contexte, les éditeurs qui continuent d’appliquer les bonnes pratiques SEO, notamment en matière de balisage Schema.org, seront vraisemblablement mieux placés pour gagner en visibilité dans les réponses IA de demain.
.@JohnMu About LLMs.txt : only makes sense if the system doesn’t know about your site, so in the short term it might make sense but doesn’t expect that is something that Google will take into account since Google has already a lot of data, the actual content of sites. At the… pic.twitter.com/UedsGJbSYs
— Aleyda Solis 🕊️ (@aleyda) April 9, 2025
LLMs.txt : vers de nouvelles normes SEO à l’ère de l’IA
Face à la montée des intelligences artificielles génératives, un nouveau fichier nommé LLMs.txt commence par ailleurs à émerger. À l’image du fichier robots.txt, il permettrait aux éditeurs de contrôler l’accès de leur contenu aux modèles de langage.
Encore en discussion, cette norme vise à encadrer la façon dont les IA, comme celles de Google ou d’OpenAI, explorent et exploitent le web. Pour les experts SEO, cela annonce l’arrivée de nouvelles règles techniques et éthiques à intégrer. Structurer, baliser… et désormais protéger : le SEO se redessine à grande vitesse.