Mis à jour le 18/11/2024
“Dofollow” ou “Follow”, du verbe anglais “suivre”, désigne une caractéristique modulable des liens hypertextes. En effet, chaque hyperlien, lorsque l’on clique dessus, mène l’internaute sur une nouvelle page web, du même site ou d’un site tiers.
Mais en coulisses, les bots d’indexation des moteurs de recherche (les crawl ers) ont également pour consigne d’explorer ces liens, ce qui aura plusieurs impacts d’un point de vue SEO. Le “dofollow” est l’attribut donné par défaut, qui autorise les crawlers à suivre un hyperlien.
Par opposition, l’attribut “nofollow” sert à bloquer les crawlers, ce qui, dans certains cas, peut s’avérer utile à votre SEO. Les internautes, quant à eux, peuvent continuer leur navigation comme si de rien n’était.
Comment créer un lien Dofollow ?
Dès que vous implémentez un lien hypertexte, il sera d’office en dofollow, sans nécessiter de balise particulière. Autrement dit, un lien dofollow est un lien standard. Autrement dit, si une page web A pointe vers une page B via un lien interne ou externe, il apparaîtra dans le code source de la manière suivante :
<a href= »page-B.html »>ancre de lien</a>
Nota Bene : l’“ancre de lien” désigne la partie de texte cliquable sur laquelle est placé le lien.
Dans ce cas, les crawlers suivront les liens sans se poser de question. C’est uniquement si l’on ajoute l’attribut nofollow que le lien donnera pour consigne aux robots d’indexation de ne pas bifurquer sur la page de destination du lien.
<a href= »page-B.html » rel= »nofollow »>ancre de lien</a>
Nota Bene : depuis 2020, Google se réserve le droit de respecter ou d’ignorer une balise nofollow, et ce de manière totalement imprévisible.
Il existe un second cas qui concerne la balise meta robots, située dans l’en-tête HTML. Cette balise peut donner diverses directives aux crawlers, telles que le noindex, nofollow ou même nosnippet.
On la trouvera sous la forme suivante :
<meta name= »robots » content= »noindex,follow »>
La mention « noindex » appelle à la non-indexation de la page, et la mention « nofollow » demandera au robot d’éviter de suivre les liens de la page.
Nota Bene : depuis 2019 on utilise d’autres attributs, à savoir :
- le “paid link”, exprimé par la mention “rel=sponsored”, qui servira à signaler aux bots que le lien a été l’objet d’une transaction ;
- le lien “rel=ugc”, qu’on va utiliser pour marquer les liens postés par des utilisateurs du site, que ce soit via un commentaire ou une discussion dans un forum.
Comment vérifier qu’un lien est en Dofollow ?
Les trois options les plus simples sont les suivantes :
- consulter les propriétés du lien ;
- suivre vos hyperliens sur la Google Search Console ;
- utiliser un plugin tel que nofollow, seerobots ou Quake.
Quel rôle joue le dofollow dans le référencement naturel ?
Ce qu’il faut comprendre, dans un premier temps, c’est que les moteurs de recherche vont accorder une attention particulière à des indicateurs de notoriété tels que :
- le Trust Flow
- le Citation Flow
- l’Authority Score
Ces derniers sont notamment alimentés par les liens dofollows pertinents, reçus depuis un site tiers. Aussi nommés backlinks, ils sont primordiaux pour se faire une place dans le top 10 des SERPs. Et ce pour deux raisons :
- ils rapportent continuellement du trafic sur votre site web ;
- ils transmettent du linkjuice (ou jus de lien), une valeur permettant de “quantifier” la popularité d’une page web auprès du public et de ses pairs ;
Autrement dit, l’accumulation de backlinks de qualité est la voie toute tracée pour conquérir le sommet des pages de résultats. Néanmoins, si la plupart des liens reçus sont marqués “nofollow”, point de linkjuice !
Nota Bene : les liens nofollow ne sont pas inutiles, cas ils ramènent tout de même du trafic. En outre, en recevoir quelques-uns permet d’éviter des suspicions de la part de Google, qui fait la traque aux liens non-naturels (échange de liens, achat de backlinks, etc.).
Quelles sont les bonnes pratiques SEO pour les liens dofollow ?
En premier lieu, vous devez sélectionner, dans vos propres liens externes, lesquels doivent être en follow ou nofollow. En effet, il vaut mieux contrôler les sites auxquels vous consentez de distribuer du jus de lien. Cela étant, être trop avare en liens dofollow n’est pas nécessairement une bonne stratégie, non plus !
Quoi qu’il en soit, les bots vous accorderont davantage de crédit si vous orientez vos visiteurs vers des pages pertinentes, dont la nécessité se justifie dans votre contenu.
Aussi devez-vous impérativement :
- ne jamais renvoyer en dofollow vers des sites de qualité médiocre ;
- mettre tous les contenus utilisateurs (commentaires, conversations, etc.) en “rel=ugc” ;
- signaler vos liens payants avec l’attribut “rel=sponsored”.
Ensuite, vous aurez besoin d’acquérir vous-même des liens dofollow de la part de sites internet faisant autorité dans leur domaine !
Comment obtenir des liens en Dofollow ?
C’est une des parties les plus compliquées du SEO. Nous développons ce point dans notre article consacré au netlinking. Mais pour résumer simplement, vous devrez :
- acquérir des liens naturellement grâce à la qualité de vos contenus (mais c’est long) ;
- collaborer avec des influenceurs (mais c’est cher) ;
- faire du guest blogging, à savoir publier des articles invités sur d’autres sites (mais il faut négocier pour recevoir un backlink en échange) ;
- procéder à des échanges de backlinks avec un de vos pairs (mais c’est estampillé grey hat SEO, Google peut sanctionner si on abuse de cette technique…)
En fonction de vos besoins et de vos opportunités, vous pourrez adopter la meilleure stratégie possible en vous faisant accompagner par un consultant expérimenté en référencement naturel.
Pour finir…
Les liens dofollow sont en fait des liens hypertextes standard, mais la question de les passer ou non en nofollow soulève des points importants à maîtriser en SEO. Aussi est-il capital de suivre les mises à jour de Google au sujet des liens (entrants, sortants, internes, externes, etc.), car ils jouent un rôle de taille pour gagner en autorité et bien vous classer dans les SERPs !