Mis à jour le 18/11/2024
Google Panda est le nom d’un algorithme développé par Google afin de filtrer les contenus suggérés aux internautes dans les résultats de recherche. Son rôle est d’évaluer la qualité et la richesse des informations délivrées par les pages web qu’il contrôle.
La première version de Google Panda sort le 24 février 2011 exclusivement aux États-Unis. Au mois d’août de la même année, le bot est exporté sur tous les sites du globe indexés par le célèbre moteur de recherche. En janvier 2016, après de multiples mises à jour, Panda se voit intégré à l’algorithme principal et rebaptisé Coati pour l’occasion.
La nouvelle appellation restera néanmoins très confidentielle, au point de n’être divulguée qu’à la fin de l’année 2022.
Quels sont les contenus ciblés par Google Panda ?
Difficile d’être rigoureusement précis sur les pratiques réprouvées par le bot. En effet, Google ne dévoile pas facilement le fonctionnement exact de ses bots ; ce serait prendre le risque de laisser aux webmasters le moyen d’abuser de ses mécanismes.
En conséquence, les rédacteurs web de tous les pays sont tenus à une même ligne éditoriale, à la fois vague et indicative des bonnes habitudes à prendre. Dans l’esprit, il s’agit de chercher à publier un contenu original, utile et complet. Concrètement, cela revient à éviter, par exemple :
- le contenu dupliqué, qu’il soit interne ou externe (plus d’explications dans notre définition du duplicate content) ;
- le fluff content, c’est-à-dire les sujets traités de manière très superficielle afin de gonfler son site internet ;
- les contenus artificiels, rédigés automatiquement par des générateurs de contenu comme ChatGPT, dont les défauts peuvent amplement nuire à l’expérience utilisateur (phrases malhabiles, intox, redondances, etc.) ;
- tout ce qui touche aux spams, c’est-à-dire des textes hors-sujet, inutiles et dupliqués des dizaines de fois, dans des commentaires de blog, des forums, des avis, ou même le keyword stuffing pratiqué par les grands impatients débutant en SEO.
Des fondamentaux dont il serait dangereux de s’écarter, car, depuis son lancement, Google Panda reçoit régulièrement des ajustements qui vont toujours plus dans ce sens.
Quelles pénalités encoure-t-on avec Google Panda ?
À ses tous débuts, Google Panda supprimait tout bonnement et simplement des résultats de recherches les sites internet qu’il considérait comme étant de piètre qualité, impactant plus de 12% des sites aux États-Unis.
En effet, avec les fermes de contenus (sites proposant du contenu médiocre – mais bourrés de mots-clés – servant à générer des revenus via les espaces publicitaires) il y avait du ménage à faire !
Heureusement, au gré de ses améliorations, le bot est devenu moins rigide, et l’hécatombe de black listages a laissé place à davantage de déclassements simples, sans intervention humaine. Cela dit, en cas d’infraction sévère aux directives de Google, il peut toujours arriver qu’un site entier se fasse bannir des SERPs, et ce sans ré-indexation possible.
Note Bene : les sites qui perdent seulement quelques places au classement – ce qui est déjà grave en SEO – perdront également en budget crawl. Les mises à jour seront donc indexées moins rapidement.
Google Panda vs Google Coati : quelles différences ?
Aucune. Pour l’anecdote, le filtre Panda a fini par intégrer l’algo principal de Google (vraisemblablement autour de 2016).
En interne, son nom aurait alors évolué en “Coati Optimization Algorithm” en référence à l’intelligence de l’animal.
Pour finir…
Google Panda (ou Coati) a beau avoir provoqué la panique chez un très grand nombre de webmasters, il n’est pas à prendre comme une pénalité en soi, mais simplement comme un filtre capable de valoriser les contenus les plus qualitatifs, aidant les internautes à résoudre leurs problèmes, dans une perspective de « people-first content » (qu’on pourrait traduire par “contenu tourné utilisateur”).
Ainsi, plutôt que de le craindre, sans doute vaut-il mieux faire confiance à la sagacité de ce fragment de l’algorithme Google, qui serait aujourd’hui en mesure de mettre en avant l’expertise des spécialistes, la solidité des sources et l’efficacité avec laquelle les infos sont délivrées.