Mis à jour le 17/11/2024
On sait que le SEO consiste à faire en sorte qu’un site internet se place dans les premières positions d’une SERP (Search Engine Result Page) lorsque les internautes tapent une requête sur un moteur de recherche comme Google, Bing ou DuckDuckGo. Les mots-clés, ce sont les termes choisis par les utilisateurs pour lancer leur requête. L’enjeu est donc, dans un premier temps, de trouver quels mots-clés liés à votre entreprise sont susceptibles d’être rentrés dans la barre de saisie.
Puis, dans un second temps, il s’agit de faire apparaître ces mêmes mots-clés aux endroits stratégiques de votre domaine (contenu, headings, snippets, textes alternatifs de vos illustrations, etc).
De cette manière, chaque fois que le moteur de recherche reçoit une requête qui contient ces mots-clés, considérant, en crawlant votre site web, que vous traitez sérieusement du sujet demandé, il vous place alors dans sa liste des suggestions les plus pertinentes. La suite, vous la connaissez : plus de chances de clics, donc plus de trafic, donc plus de chances de conversions, donc plus de chiffre d’affaires. Le mot-clé est donc à l’origine d’une chaîne bien rodée !
Nota Bene : les mots-clés servent également pour les campagnes SEA !
Critères de sélection d’un bon mot-clé
En fait, ce qu’on cherche exactement à savoir, c’est comment un prospect qualifié (donc potentiellement intéressé par vos biens et services), va utiliser la barre de recherche pour optimiser ses chances de trouver tout de suite (dans le top 3 ou le top 5 de la page de résultats) une réponse fiable à ses besoins.
Généralement, on évalue la valeur stratégique d’un mot-clé selon :
- son volume de recherche (combien de fois il a été saisi dans le passé) ;
- le nombre de concurrents (les sites webs déjà optimisés sur ce mot-clé) ;
- la difficulté à dépasser la concurrence (à quel niveau d’autorité vous vous frottez).
Bien sûr, le Graal, c’est le mot-clé avec un gros volume de recherche et une concurrence faible et/ou peu nombreuse. Comme c’est bien évidemment extrêmement rare, il faut se préparer à jouer des coudes et à faire des compromis, en laissant de côté, par exemple, les mots-clés trop concurrentiels comme ci-dessous.
Nota Bene : vous pouvez utiliser l’extension de Surfer.seo afin d’avoir une estimation à la louche des volumes de recherches ou encore du trafic organique qui circule sur les sites proposés dans les pages de résultat.
Courte, moyenne et longue traîne
Vous l’aurez sans doute compris, mais il existe un nombre prodigieux de possibilités, si bien qu’il a fallu trouver un moyen de classer les mots-clés. Or, il se trouve que s’intéresser à leur longueur (autrement dit de combien de termes ils sont composés) revient à glaner des indices sur les intentions de recherche, mais également sur vos chances de ranker. Aussi distingue-t-on les mots-clés à :
- courte traîne : un seul terme, ce qui convient souvent aux recherches locales (“boulangerie” = 1,8 M de recherches/mois) ou informationnelles (“Napoléon” = 18 000 recherches/mois) mais sur lequel la concurrence est souvent énorme ;
- moyenne traîne : 2, 3 ou 4 termes, pour des requêtes plus spécifiques (“champignons comestibles” = 14 000 recherches/mois ou “enceinte pas chère” = 1 600 recherches/mois) ;
- longue traîne : plus de 4 termes, soit sous forme de phrase (“le seo c’est quoi” = 70 recherches/mois), soit d’une suite de mots-clés (“programme abdos salle de sport” = 70 recherches/mois). C’est souvent là où la concurrence est la moins forte mais où le besoin est le plus précis.
Vous aurez noté que le volume de recherches diminue au fur et à mesure qu’on ajoute de nouveaux termes.
Mais il se peut aussi qu’un mot-clé de courte traîne soit utilisé pour une recherche très spécifique, comme un nom d’entreprise (ex : “Uplix”). À l’inverse, les recherches sous forme de questions sont généralement à longue traîne mais la formulation peut être assez figée pour être employée collectivement (ex :“comment faire une pizza maison ?”).
Quoi qu’il en soit, si vous avez une spécialité dans votre secteur d’activité ou une zone géographique d’exercice plutôt bien délimitée, il est probable que vos prospects vous recherchent en utilisant des mots-clés de moyenne ou longue traîne (voir ci-dessus).
Erreur à éviter lors de la rédaction d’un contenu web
On l’a évoqué plus haut, mais les mots-clés que vous aurez trouvés pour optimiser votre site web devront apparaître stratégiquement dans vos contenus.
Mais pas uniquement ceux-là, car les moteurs de recherche les plus performants et les plus populaires (oui Google, on parle de toi, là…) utilisent des algorithmes comme Hummingbird pour comprendre le langage naturel et ainsi reconnaître le champ lexical qui gravite inévitablement autour des sujets abordés par les experts.
Keyword Stuffing : une pratique sanctionnée par les algorithmes
Le keyword stuffing désigne tout simplement l’emploi exagéré de mots-clés alors que le contexte grammatical ou informatif ne s’y prête pas vraiment. Google reconnaît cette pratique comme du Black Hat, c’est-à-dire une technique visant à abuser des failles algorithmiques des moteurs de recherche.
Rédaction d’un contenu autour de plusieurs mots-clés principaux
Pour ne pas tomber dans ce piège, il convient tout bonnement d’envisager le mot-clé principal comme un sujet de fond. L’idée est de chercher à produire du contenu qualitatif via un billet de blog ou un article, pour ensuite le peaufiner.
Vous pourrez alors sélectionner plus attentivement les termes employés dans les “headings” (H1, H2, etc.) ou dans vos introductions par exemple. En somme, gardez à l’esprit que vous avez plus de chances de convaincre les bots en essayant de répondre à un besoin humain.
Pour finir…
Comprendre parfaitement la notion de mot-clé est essentiel pour bâtir une stratégie SEO qui fonctionne. En effet, si la plupart des optimisations techniques ne requièrent pas une liste de mots-clés stratégiques, d’autres, comme les contenus ou le netlinking, n’ont de sens que si leur cible (les mots-clés principaux en somme) est bien définie, et surtout atteignable !