Le référencement naturel, c’est tout un cahier des charges qui requiert une attention et une réactivité constantes. Il faut avoir les yeux partout et savoir quoi faire en cas de problème, tout en sachant saisir les opportunités de passer devant la concurrence.
Oui, c’est un travail titanesque pour lequel de nombreux experts ont développé tout un arsenal d’outils afin que quiconque s’intéressant au SEO puisse se confectionner son propre tableau de commandes.
Plutôt que de vous faire une liste bête et méchante de marques logicielles, nous entreprendrons aujourd’hui une approche plus pédagogique, en reconstituant la boîte à outils du parfait petit bricoleur SEO à partir des références que nous avons à notre disposition.
Pour l’audit complet de votre site web
À ce stade, on n’ouvre pas le capot de votre site web. On va juste récolter ses statistiques de performances à divers endroits, pour savoir si vous maniez une charrette ou une Formule 1.
GA : le B-A-BA du rapport d’audience
Google Analytics est le tout premier outil à connaître, car il est gratuit et très complet. Il vous fournit des rapports d’audience essentiels sur votre trafic pendant une période donnée, tels que :
- les canaux d’acquisition ;
- le nombre de pages vues ;
- le taux de rebond ;
- l’horaire et la durée des sessions ;
- le taux de conversions ;
- les données utilisateur (appareil utilisé, données démographiques, etc.) ;
- le comportement des utilisateurs lors d’une session ;
- etc.
L’idée est de recouper certaines données pour affiner vos analyses et mesurer l’impact de vos optimisations de site et actions marketing.
Pour aller plus loin, la vidéo ci-dessus vous briefe sur les particularités de ce logiciel !
8 solutions professionnelles à connaître
Outre les rapports d’audience de GA, on va avoir besoin de certains metrics supplémentaires pour en savoir davantage sur la santé de votre site et les résultats de votre stratégie de référencement, à savoir :
- l’indice d’explorabilité (facilité d’accès et de navigation pour les bots) ;
- le niveau de sécurité de vos pages web ;
- l’autorité de votre site ;
- la qualité générale de vos contenus ;
- votre classement mobile ;
- vos meilleurs mots-clés ;
- vos marges de progression.
On va donc mentionner ici les meilleurs logiciels généralistes de référencement payants (à notre connaissance), dont certaines fonctionnalités se chevauchent avec celles de GA, mais qui intègrent des options beaucoup plus avancées. Les plus plébiscités sont sans nul doute :
- Ahrefs, avec une offre intermédiaire de 179€/mois ou 1790€/an
- Semrush, avec un tarif standard de 129,95$/mois ou 1299,96$/an ;
- Moz, avec une version intermédiaire accessible pour 125$/mois ou 1284$/an ;
- Cocolyze, pour 119€/mois ou 1199,88€/an ;
- SERanking, à 99€/mois ou 950,4€/an ;
- Myposeo, à 99$/mois ;
- SEOptimer : 29$/mois ou 261$/an ;
- Ubersuggest : 29€/mois ou 290€ à vie.
Les tarifs indiqués sont valables pour une version débutante (1 seul domaine) ou intermédiaire, lorsque vous commencez à faire tourner une affaire avec votre site internet, censée couvrir les dépenses.
Les plus bas tarifs s’adressent surtout aux TPE et PME. Les logiciels les plus onéreux servent souvent à des analyses multi-sites et/ou sur des domaines très volumineux, mais les fonctionnalités principales ont peu ou prou la même efficacité.
Nota Bene : ces boîtes à outils incluent un certain nombre d’éléments que nous allons énumérer à partir d’ici. Si vous vous lancez dans le SEO, choisissez-en une avec une formule adaptée au potentiel de votre site.
Le predictive ranking : pensez-y !
Pour anticiper vos performances sur la SERP (page de résultat des moteurs de recherches) sur Google et consort dans des zones géographiques bien définies (villes, pays), il existe une technique nommée “Predictive Ranking”.
Cela vous permet de connaître la position moyenne à laquelle apparaît n’importe quelle page de votre site internet sur tel ou tel mot-clé. Vous pouvez vous faire une première idée avec un logiciel en ligne tel que seo-hero.ninja.
Mais comment faire pour aller plus loin ? Nous vous suggérons de consulter une agence SEO bien précise qui a remporté en 2022 le Cas d’Or Search & IA pour le développement de solutions innovantes promptes à révolutionner le SEO : Uplix !
En effet, nos consultants disposent d’un logiciel capable non seulement de prédire précisément la position d’une page dans les SERPs, mais également de détecter une liste de problématiques à résoudre afin de gagner des places au classement.
L’analyse de logs
Cette fois, on va chercher à creuser tout ce qui se passe sur votre domaine, afin de collecter des informations détaillées utiles pour votre référencement. Les logs (aussi appelés “fichiers journaux”) sont des documents numériques qui recensent l’ensemble des opérations qui ont eu lieu sur votre serveur, autrement dit toutes les requêtes reçues venant de n’importe quel type d’appareil (autres serveurs, systèmes d’exploitation, objets connectés, etc.).
En principe, les logs servent surtout à identifier des complications techniques, voire de sécurité (violations, menaces, confidentialité, etc.). Mais les experts SEO s’en sont emparé pour voir comment optimiser les sites sur lesquels ils travaillent, en fouillant dans cet historique d’interactions précises entre les utilisateurs, les bots et le site en lui-même.
Parmi ces informations, on trouve :
- les adresses IP des requêtes ;
- un timestamp (date et heure de l’interaction) ;
- une méthode get/post (information donnée ou reçue) ;
- le code de statut HTTP (200, 300, 400, etc.) ;
- un browser user agent (quel navigateur pour les humains, et quel logiciel ou moteur de recherche pour les crawlers)
- les téléchargements (taille du fichier, temps de chargement, etc.)
- etc.
Tout cela permet d’identifier toutes sortes d’erreurs (pages orphelines, boucles de redirections, etc.), et notamment d’analyser le budget de crawl attribué à votre site web (voir la définition que nous avons rédigée à ce sujet !)
Pour effectuer une analyse de logs, on va faire appel à un logiciel de crawling, tel que :
- Screaming Frog (freemium à 129€/an) ;
- Oncrawl (sur devis) ;
- SEOlyser (39€/mois).
La veille concurrentielle : fouinez partout !
Une analyse concurrentielle est nécessaire pour niveler votre référencement vers le haut, petit à petit, avec des objectifs progressifs, posés à partir de ce que vous aurez observé chez les autres acteurs du domaine dans lequel vous exercez.
Pour commencer, nous vous recommandons d’adopter le réflexe Similarweb dès que vous souhaitez en savoir plus sur la situation d’un site, et en particulier sa position dans votre secteur d’activité. Un bon moyen de voir si un concurrent est “prenable” sur le terrain du référencement, mais également de trouver les leaders à imiter, voire à prendre à contre-pied.
Outre la date de création du site web, le revenu annuel (à la louche) et le nombre de personnes qui travaillent dessus, Similarweb vous indique :
- son classement sur l’ensemble des sites dans le monde ;
- son classement national (général et par catégorie) ;
- le nombre de visites mensuelles ;
- son taux de rebond ;
- le nombre de page moyen visité par session ;
- la durée moyenne de la visite.
Parfait pour une comparaison rapide avec vos propres rapports d’audience !
Extensions freemium
Autre réflexe très important à acquérir dès que l’on se met au référencement : installer des plugins ! Concernant l’analyse concurrentielle, il en existe 2 très intéressants, à savoir Mozbar et SEOquake, qui vous donnent au bas mot :
- l’autorité de la page ;
- l’autorité de domaine ;
- le nombre de backlinks reçus ;
- le score de spams ;
- les métadonnées et autres balises sémantiques ;
- sa structure HN ;
- le temps de chargement ;
- les données structurées (schema.org, twitter cards et open graph protocol) ;
- etc.
Nul besoin d’envisager la version premium pour en comprendre l’utilité. Néanmoins, un abonnement vous apportera d’autres metrics, dont la difficulté de mot-clé associé, etc…
Comparatifs détaillés avec la concurrence
Pour des benchmarks plus poussés, vous pouvez d’ores et déjà compter sur les 8 outils présentés plus haut. Toutefois, si vous n’avez pas encore choisi de suite SEO, vous trouverez une alternative gratuite chez Yooda Insight, un logiciel freemium qui vous offre :
- une analyse de performances de site ;
- une étude de marché ;
- une veille concurrentielle ;
- un tableau de bord pour compiler toutes les informations.
La version gratuite permet une vingtaine d’analyses par jour, ce qui est parfait pour commencer en douceur. En outre, la version premium est à 39€/mois, ce qui vous permet de ne pas puiser trop vite dans votre capital.
Pour l’indexation
Les pages de votre site web sont-elles bien indexées par les moteurs de recherche ? Pour rappel, l’indexation, c’est quand les bots de Google, Bing etc. sélectionnent des URLs sur le web pour l’ajouter à leur stock de suggestions à ressortir dans les pages de résultats sur tel ou tel mot-clé.
En conséquence, l’indexation dépend du passage régulier des bots (aussi nommés crawlers) sur votre domaine, de l’accès à toutes vos URLs et de l’interprétation algorithmique de leur contenu.
Pour vous aider à y voir plus clair dans le processus d’indexation, il est indispensable de vous familiariser avec la Google Search Console ! Outre les rapports de performance que propose cet outil complémentaire de GA, qui feront un peu doublon avec les outils vus précédemment, on s’intéressera surtout aux :
- erreurs d’indexation de certaines URLs ;
- l’audit de robots.txt (fichier censé bloquer les crawlers) ;
- les erreurs AMP (par rapport à l’ergonomie mobile) ;
- la demande d’indexation ;
- les notifications de pénalités manuelles ;
Grâce à la Search Console, vous pourrez vous assurer que votre site web est bien ré-indexé après une migration ou une refonte, mis à jour régulièrement après que vous ayez ajouté ou modifié du contenu, mais également que les URLs que vous souhaitez exclure soient, elles, bel et bien désindexées.
Robots Exclusion Checker
Ce plugin gratuit est parfait pour garder un œil ouvert sur 5 éléments de contrôle que vous avez pu mettre en place quant à la bonne indexation de vos URLs, à savoir :
- le fichier robots.txt (qui coupe l’accès de Googlebot aux URLs choisies) ;
- le meta robots tag (qui bloque l’indexation) ;
- l’ X-robots-tag (idem) ;
- la balise rel=canonical (qui permet d’éviter le duplicate content) ;
- les attributs UGC, Sponsored et NoFollow (pour un meilleur contrôle de vos hyperliens pointant vers d’autres sites).
Générer un sitemap.xml
Comme son nom l’indique, le sitemap consiste en un plan de site web, qui répertorie l’ensemble des URLs composant votre domaine ; c’est donc un élément essentiel pour favoriser l’exploration et a fortiori l’indexation de vos URLs.
Bien sûr, il existe des outils pour générer facilement votre sitemap.xml, quitte à le modifier manuellement dans un second temps. On vous renvoie donc, au choix, vers Seoptimer ou xml-sitemaps.
Les redirections 301, 302, etc.
Les redirections sont très importantes à maîtriser, car elles vous permettent d’éviter l’apparition d’erreurs 404 lorsque l’une de vos pages n’est plus disponible. En effet, la redirection va automatiquement renvoyer vos visiteurs sur une ressource valide, ce qui vous permet de :
- garder une bonne UX (User eXperience) ;
- ne pas perdre de trafic ;
- perdre moins de linkjuice sur des backlinks obsolètes.
Si vous avez souscrit à un abonnement avec Ahrefs, SEMrush ou une des six autres solutions générales, vous disposerez d’un rapport de redirection, afin d’éviter toute erreur à ce sujet. Néanmoins, sachez qu’il existe des alternatives gratuites pour générer un grand nombre de redirections (pour une migration par exemple) et pour les tester sur n’importe quelle URL.
Générer et vérifier des balises Hreflang
La balise hreflang sert pour les sites web avec un rayonnement international. Son rôle est d’afficher la version d’une page web la plus adaptée à l’emplacement géographique de l’utilisateur (langue, devise, produits disponibles, etc.).
Elle permet également de choisir la page affichée par défaut, lorsqu’aucune version spécifique du site n’a été prévue pour telle ou telle zone géographique. À cet égard, la plateforme de Sistrix vous sera utile pour créer et tester des balises hreflang valides !
Pour les vérifications et optimisations techniques
Généralement, c’est plutôt à votre développeur de s’assurer qu’aucune faille technique ne vienne enrayer vos performances SEO. Toutefois, certaines vérifications ne mangent pas de pain, à commencer par la vitesse de chargement. En effet, ce metric est directement liée à un signal SEO de très mauvais augure : le taux de rebond (retour en arrière des internautes juste après avoir atterri sur un site internet).
Pour tester la vitesse de chargement de vos pages facilement et gratuitement, les plateformes les plus populaires sont le Page Speed Insight et GTMetrix, qui non seulement vous donnent le temps de chargement de vos URLs, mais aussi détectent et vous révèlent les opportunités d’amélioration à mettre en place pour ne souffrir plus aucune lenteur.
Le temps de chargement mobile
Avoir un site web rapide est une chose. Avoir une version mobile qui l’est autant en est une autre. Heureusement, nous pouvons (encore) vous référer à la Google Search Console, qui intègre un rapport sur le temps de chargement mobile, avec des indications telles que :
- les problèmes de taille et de qualité des images ;
- les failles dans le code javascript ;
- une accumulation de redirections ;
- etc.
Bien sûr, soyez très attentifs à la version responsive de votre domaine de manière générale, car c’est devenu un facteur SEO de première importance (Google a un index entièrement dédié aux sites mobiles).
Les Core Web Vitals
Les Signaux Web Essentiels représentent un critère un peu moins crucial, mais qui a son importance en SEO.
Ils concernent également le chargement de vos pages, selon trois points :
- LCP (Largest Content Painful) : temps d’apparition de la majeure partie d’une page, permettant à l’utilisateur de consulter les informations les plus importantes avant même que le chargement ne se termine ;
- CLS (Cumulative Layout Shift) : temps de stabilisation de la page, lorsque tous les éléments se fixent et que plus aucune fenêtre ne poppe (publicités, cookies, etc.) ;
- FID (First Input Delay) : délai avant que le site ne soit prêt à recevoir des requêtes d’interaction de la part du visiteur (défilement, clics, etc.).
Chance : la Google Search Console et le Page Speed Insight sont encore là pour vous donner tous les renseignements nécessaires concernant les pages de votre propre site web !
L’optimisation complète de vos images (taille, dimensions et balises sémantiques)
Parmi les facteurs fréquents de ralentissement des pages web, on a les images qui posent souvent problème. En effet, pour qu’elles aient un impact positif sur votre référencement, il convient qu’elles soient d’excellente qualité. Forcément, cela impacte le poids total des pages à charger.
Pour palier ce problème, nous vous proposons un outil gratuit pour analyser les images de votre site web : Website Speed Test Image Analysis Tool, de Cloudinary. Vous pouvez l’utiliser directement depuis la plateforme en ligne en y copiant-collant des URLs.
Si vous découvrez des opportunités pour compresser vos images, vous pouvez recourir à Squoosh.app, une solution gratuite qui vous permet de glisser-déposer des fichiers directement afin de les récupérer recadrées et redimensionnées sur votre ordinateur sous les formats PNG, JPEG, WebP, OptiPNG ou MozJPEG.
N’hésitez pas non plus à essayer ImageSEO, une plateforme freemium qui vous permet d’optimiser les balises title et alt de vos images (pour votre SEO sémantique) à raison de 10 par jour pour la version gratuite, et 100/j pour 4,99€/mois !
Traquer les duplicate contents
Les duplicate contents sont les textes ou extraits de textes que les moteurs de recherche vont considérer comme plagiaires. C’est un signal SEO négatif qui peut notamment survenir lorsque :
- un rédacteur web copie du contenu sur un site tiers ;
- certaines URLs sont mal configurées ;
- les fiches d’e-commerces se déclinent en plusieurs versions ;
- les versions de votre site pour des pays différents intègrent des passages identiques.
Pour éviter ces problématiques, on utilise généralement des balises canoniques et hreflang. Néanmoins, il faut déjà détecter les duplicate contents. Pour cela, les 8 solutions présentées plus haut feront l’affaire. Sinon, il existe DupliChecker et Quetext pour effectuer des vérifications rapides juste en copiant/collant des URLs ou des extraits de texte.
Nota Bene : dans le même temps, vous saurez si certains sites web ont tendance à vous copier et à indexer leurs pages avant les vôtres afin de vous faire passer pour le plagiaire à leur place aux yeux de Google.
Ajouter des données structurées pour les rich snippets
Pour être à la pointe du référencement, vous pouvez aller jusqu’à baliser vos contenus les plus stratégiques avec des données structurées (structured data). Il s’agit d’informations placées dans le code HTML dans un langage exclusivement informatique. Elles servent à organiser le contenu de sorte à ce qu’il soit bien compris des bots, grâce à des entités nommées (lieux, dates, personnes, institutions, concepts, produits, etc.). Celles-ci vont apparaître dans un ordre précis afin que les crawlers “comprennent” de quoi parle votre texte, sous quel angle, son degré d’exhaustivité, les ressources utiles pour les internautes, etc.
Cela vous avantage en SEO de deux manières :
- le crawling est facilité et l’indexation est plus fine : vous avez plus de chances que votre page apparaisse sur la bonne intention de recherche, quel que soit le mot-clé ;
- vous pouvez placer des données structurées d’une manière à être éligible aux rich snippets (résultats enrichis avec des extraits, des images, avis, etc., qui vous font gagner de l’espace et de la visibilité dans les SERPs, ce qui booste votre taux de clics !).
À cet égard, le premier outil à maîtriser est schema.org, dont le vocabulaire est compris par la plupart des moteurs de recherche, et qui admet plusieurs encodages possibles (RDFa, Microdata et JSON-LD). La plateforme contient des schémas prédéfinis qui vous donnent les entités à nommer et le code qui leur correspond en fonction de la thématique de la page.
Mieux encore : Structured Data Markup Helper vous accompagne dans la mise en place des données structurées à partir des schémas confectionnés par schema.org. Enfin, vous pouvez directement tester les pages de votre site web pour savoir si vous avez des chances d’apparaître en rich snippets. Copiez-collez vos URLs et laissez-vous guider !
Pour la génération et l’amélioration des contenus
Vous pouvez vraiment vous faire accompagner de A à Z sur cet aspect du SEO ! Mais attention, trouver des sujets pertinents et générer des contenus satisfaisants demande toujours de l’investissement et de la patience. Les outils présentés ci-dessous permettent de vous mettre sur la bonne piste et d’optimiser la valeur ajoutée de vos productions, mais pas de tout faire à votre place !
Recherche de mots-clés et expressions similaires
Bien sûr, qui dit SEO dit “mots-clés”. Si vous tenez un blog, vous aurez besoin de trouver des idées d’article, mais également de choisir le bon angle d’attaque pour intéresser vos lecteurs. Les outils ci-dessous vous seront donc d’une grande aide pour :
- générer une liste de mots-clés et afin d’alimenter votre site ;
- connaître leur volume de recherche (combien d’internautes l’utilisent tous les mois) ;
- appréhender leur niveau de difficulté (en fonction de la concurrence) ;
- éviter la cannibalisation de mots-clés (deux pages d’un même site qui se concurrencent) ;
D’abord si vous avez un compte Google Ads pour votre marketing digital, vous pouvez compter sur le fameux Google KeyWord Planner pour obtenir le nombre de clics et d’impressions possibles, ainsi que le nombre de conversions à espérer.
Dans le cas contraire, vous pouvez essayer les solutions freemium Keyword Tool ou KWFinder. Avec un nombre limité de mots-clés par jour pour leur version gratuite, ces outils vous donnent des listes utiles dans la langue souhaitée, avec le volume de recherche sur les plateformes YouTube, Amazon, Ebay, Applestore, etc.. Ces outils sont très pratiques, notamment pour trouver des mots-clés de longue traîne (qui comportent plus de de 2 ou 3 termes). Et si votre site web prend de l’ampleur et que vous envisagez de publier plusieurs articles par semaine, les versions premium à moins de 20 €/mois augmenteront considérablement le nombre de mots-clés à travailler et à suivre par jour !
Nota Bene : certains outils évoqués précédemment, tels SEMrush, sont également très efficaces en ce qui concerne la difficulté de mots-clés !
Answerthepublic (freemium)
Le fondateur d’Ubersuggest, Neil Patel, a sorti une plateforme spécialisée dans les questions que posent les internautes sur Google, Bing ou même YouTube. À partir d’un mot-clé générique ou de longue traîne, l’algorithme ressort les phrases interrogatives les plus tapées à ce sujet dans les barres de recherche. Ce qui vous permet de :
- alimenter vos FAQ en fin d’article par exemple ;
- trouver de nouveaux sujets pour bâtir un cocon sémantique ;
- adapter vos contenus et services aux besoins révélés par l’algorithme.
Neil Patel – qui semble plutôt à l’aise en marketing – présente quasiment son outil comme de la télépathie indirecte, permettant de plonger la tête la première dans les pensées de vos prospects. Quoi qu’il en soit, un compte gratuit vous fait bénéficier de 3 recherches quotidiennes et de votre historique de recherches. Tout comme Ubersuggest, vous avez la possibilité – pour un utilisateur et 100 recherches quotidiennes de payer un abonnement mensuel (9€/mois) ou à vie (99€).
Google Trends (Gratuit)
Enfin, nous vous recommandons le réflexe Google Trends, surtout si vous avez besoin de booster un peu le trafic de votre site web avec des sujets d’actualité. La plateforme est gratuite et vous permet de connaître les recherches les plus populaires du moment dans une période et une zone géographique données.
En outre, vous pouvez effectuer vos recherches par catégories (jeux, livres et littérature, maison et jardinage, etc.) et par types de service Google (actu, image, shopping et YouTube).
Optimiser les contenus rédactionnels
Si vous voulez mettre toutes vos chances de votre côté pour publier et mettre à jour des contenus afin qu’ils surpassent la concurrence, investissez dans un outil tel que YourTextGuru (99€/mois) ou SEO Quantum (89€/mois). Ces logiciels vous indiquent, entre autre :
- la longueur minimum attendue de votre texte ;
- la densité de mots-clés idéale ;
- les mots-clés secondaires attendus, qui appartiennent au champ sémantique de votre sujet ;
- les structures HN possibles ;
- les questions régulièrement posées.
Bien sûr, il ne s’agit là que d’indicateurs pour vous aider à éviter le keyword stuffing et à creuser assez chaque sujet pour ne pas tomber dans le fluffy content.
Nota Bene : ChatGPT est capable de vous sortir un plan avec des headings, ce qui peut représenter un gain de temps certain.
Créer des images originales et optimisées
Les contenus originaux et multimédias sont très valorisés sur les moteurs de recherche. En effet, ils contribuent généralement à une meilleure transmission de l’information. C’est donc une tâche à part entière de trouver une bonne “une” pour inciter au clic, mais également d’illustrer vos propos avec des photos retouchées, des infographies millimétrées ou des memes décomplexés.
Pour vous aider, nous vous recommandons fortement Canva (11,99€/mois par personne), qui intègre déjà une immense palette graphique pour réaliser des compositions originales sur une interface ultra-intuitive, qui ne requiert aucune compétence en particulier dans ce domaine.
Pour le SEO off-site
Le référencement off-site concerne toutes les actions utiles en SEO qui n’ont pas lieu directement sur votre site web. En effet, la popularité, la notoriété, l’autorité de votre domaine joue énormément sur votre ranking, et dépend en grande partie des relations que vous entretenez avec le reste du World Wide Web. Pour la faire courte, plus :
- on vous cite avec des liens hypertextes (backlinks) ;
- vous recevez de plus en plus de trafic ;
- vous enregistrez un faible taux de rebond ;
- vous recevez des avis positifs sur vos produits, contenus, applis, etc. ;
… plus votre ranking va décoller en flèche ! Aussi aurez-vous besoin de peaufiner notamment votre netlinking (réseau de liens intersites).
Comment guider votre stratégie de netlinking ?
Pour cela, vous aurez besoin d’auditer :
- le nombre de vos liens entrants et les pages vers lesquelles ils pointent ;
- l’autorité des backlinks reçus, qui dépend de l’autorité du domaine référent, de la pertinence thématique de l’hyperlien et de l’optimisation de l’ancre ;
- la présence de backlinks de mauvaise qualité (spammy), facteurs de déclassement, afin de les désavouer ;
- les sites pertinents desquels il serait avantageux de recevoir des backlinks ;
- les liens brisés ;
Pour commencer, nous vous conseillons de vous intéresser d’abord aux fonctionnalités de la Google Search Console, qui :
- répertorie les pages de destination des backlinks reçus ;
- indique leur domaine référent ;
- révèle les textes d’ancrage ;
- détecte les liens brisés ;
- intègre un formulaire de demande de désaveu, si vous souhaitez éviter que votre site soit associé à des backlinks néfastes.
Vous pouvez également procéder à une analyse rapide depuis la plateforme gratuite Backlink Checker d’Ahrefs, en copiant-collant l’URL qui vous intéresse. Et pour aller plus loin, vous pouvez essayer Majestic SEO Lite pour 46,99 €/mois, qui intègre notamment le Trust Flow et la planification de campagne pour votre netlinking. À noter que la plupart des logiciels SEO généralistes (et de crawling) cités en début d’article ont leur propre outil d’analyse des backlinks.
Nota Bene : pour gagner des liens entrants, vous pouvez utiliser un outil gratuit tel que Check My Links pour identifier des liens rompus sur d’autres sites web en rapport avec le vôtre. Contactez le ou la webmaster pour les lui signaler, puis proposez-lui de réparer ce lien en le faisant pointer vers une de vos pages au contenu ultra-pertinent !
En résumé, les outils SEO…
…il y en a énormément, parfois plusieurs pour un même facteur de ranking ! Toutefois, les abonnements peuvent chiffrer assez vite… C’est pourquoi il est essentiel de connaître les outils gratuits d’appoint – et de les présenter à vos équipes – avant de vous lancer sur des logiciels plus avancés qui n’admettent souvent qu’un nombre très limité d’utilisateurs.
Une fois que vous aurez constitué votre équipement sur mesure à partir de cette liste couvrant les aspects les plus importants du référencement, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil aux plugins WordPress les plus utiles en SEO !
Vos questions, nos réponses !
À quoi servent les suites SEO ?
Les grandes suites SEO telles que SEMrush, Ahrefs ou encore Cocolyse servent de tableau de bord pour compléter Google Analytics et la Search Console, avec des rapports plus avancés sur de multiples facteurs de ranking tels que :
- votre responsive design ;
- votre liste de mots-clés stratégiques à travailler ;
- l’analyse concurrentielle ;
- l’analyse de backlinks ;
- l’analyse de l’arborescence ;
- les données de votre trafic ;
- la qualité de vos contenus ;
- la vitesse de chargement de vos pages ;
- etc.
Avec des interfaces de plus en plus conviviales et des offres adaptées à la taille de votre entreprise, vous pouvez rapidement peaufiner une stratégie SEO efficace sur le long terme. Si vous hésitez à sauter le pas, sachez que la plupart propose un essai gratuit ou une option freemium !
Quels sont les meilleurs outils d’audit SEO gratuits ?
Pour un audit maison le plus complet possible avec 0 € de budget, vous aurez besoin de :
- Google Analytics pour recevoir des rapports d’audience ;
- Google Search Console pour suivre votre indexation ;
- seo-hero.ninja pour essayer le predictive ranking ;
- Screaming Frog pour crawler et analyser gratuitement 500 URLs stratégiques ;
- Page Speed Insight pour vérifier la vitesse de chargement de vos pages ;
- Backlink Checker pour auditer vos backlinks ;
- DupliChecker pour trouver les duplicate contents ;
- Rich Results Tests : pour vérifier vos chances d’apparaîtres en résultats enrichis ;
- Similarweb pour surveiller la concurrence.
Attention, ces solutions restent limitées, surtout lorsque l’on manipule un site web assez volumineux.
Quels outils gratuits pour améliorer mon référencement ?
Voici comment activer dès aujourd’hui des leviers SEO importants sans taper dans votre budget :
- Google KeyWord Planner pour trouver de nouveaux mots-clés ;
- Google Trends pour trouver des topics sur lesquels rédiger des contenus ;
- Robots Exclusion Checker pour maîtriser votre budget crawl ;
- xml-sitemaps pour créer un plan de site ;
- Squoosh.app pour compresser vos images
- 301 Generator pour générer des redirections 301 (contre les erreurs 404) ;
- Structured Data Markup Helper pour ajouter des données structurées à vos pages.