En voilà un joli titre ! Des promesses, de l’enthousiasme, de la projection, des mots-clés etc. Mais alors comment faire pour rédiger un title percutant à chaque fois ? Difficile à dire, honnêtement, car comment mesurer l’impact d’un titre avec exactitude ?
Il paraît que 8 internautes sur 10 lisent vos titres dans les SERP et que seulement 2/10 en moyenne cliquent sur le lien associé. Pour se décider, vos potentiels visiteurs mettent à peu près deux secondes à analyser si votre titre semble répondre à leur requête. Votre mission est donc de les accrocher avec des signaux forts dans votre technique de wording.
Si vous n’en avez jamais fait, ou si vous rédigez toujours les mêmes titres, cet article vous présente ma méthode en trois phases pour améliorer votre compréhension et vos skills en micro-écriture.
À défaut de cartonner à chaque fois, vous serez capable de trouver rapidement un title créatif qui fonctionne aussi bien pour les articles de blog que pour les vidéos, les mails et autres posts sur les réseaux sociaux !
1. Se mettre à la place de son lecteur (ou de sa lectrice)
On a plusieurs raisons de cliquer sur une URL en haut des SERPs ou sur les réseaux sociaux. Personnellement, j’en vois au moins trois :
- le title correspond de très près à la formulation de la requête ;
- quelque chose nous intrigue dans le contenu présenté par les snippets ;
- on fait déjà confiance au site référencé.
Donc en gros, soit on tape dans le mille, soit on attise la curiosité, soit on fait autorité. Afin d’augmenter vos chances pour que les deux premiers cas se produisent, il faut connaître un peu votre cible.
Si vous avez un expert UX ou marketing, peut-être est-il temps de lui emprunter ses fiches persona pour cadrer un peu le profil (CEO, étudiant, supporter du PSG, etc.). Cette simple étape pourra déterminer certains choix de tonalité ou de vocabulaire. De la même manière, le média sur lequel vous publiez du contenu devra être pris en compte : on ne se rend pas sur Instagram dans le même état d’esprit que sur LinkedIn. Pour des contenus décontractés, on privilégie des titres très émotionnels (joie, peur, surprise, colère) et spontanés ; pour des contenus professionnels, il faut savoir rassurer et vendre.
Les éléments à prendre en compte sur votre public cible
Voici au moins quatre questions à se poser en amont sur votre prospect pour vous mettre sur la bonne voie…
Le besoin associé à sa requête : quelle aide cherche-t-il (exactement) ?
Exemple : la voiture d’un internaute perd du liquide au niveau du moteur. Son propriétaire a peur de payer le garagiste une fortune. Le conducteur cherche des informations préliminaires afin de savoir s’il y a urgence de réparation.
Il s’agit donc de lui indiquer les chances pour que la situation soit normale ou préoccupante, et lui donner l’assurance qu’il trouvera un premier élément de réponse dans votre papier de blog.
Un titre comme suit : “6 causes courantes d’une fuite [à tel en endroit] de votre véhicule” vous garantit quasiment un clic.
Son état émotionnel : que ressent-il ?
Un internaute n’est pas toujours réceptif aux mêmes marqueurs émotionnels selon s’il est zen, anxieux, joyeux ou énervé.
Dans l’exemple ci-dessus, le stress est à son comble : votre futur visiteur a besoin d’être rassuré. Il s’agira alors d’adopter un ton neutre, exclusivement informatif.
En effet, la colère ou la peur (“Les fuites sous les Ford Fiesta : mon coup de gueule”) sont à éviter, et la joie ou la surprise (“Pourquoi ma voiture fuit ? La fin va vous surprendre !”) n’auront aucun effet.
A contrario, à l’approche de sa fête d’anniversaire, l’internaute enjoué choisira sa recette de carrot cake en partie sous l’influence d’un signal laudatif renforcé par un point d’exclamation (“Cette recette de carrot cake maison est une tuerie !”).
Son niveau d’expertise sur le sujet abordé : que sait-il ?
Si vous avez un public de niche, vous pouvez utiliser des termes techniques, encore plus s’ils ont des chances d’être saisis dans la barre de recherche Google. Dans la plupart des autres cas, un vocabulaire intelligible pour les néophytes est recommandé.
Son environnement culturel : comment parle-t-il ?
Le langage et ses codes évoluent très vite et, selon votre public, vous n’employez pas forcément les mêmes registres de langue.
Si je bosse pour Kombini et que je veux annoncer la sortie d’une comédie romantique, je peux sortir un titre du genre : “Le teaser sanglant de Barbaque va mettre les végans en PLS”. L’anglicisme “teaser” et l’acronyme PLS s’utilisent beaucoup chez les jeunes générations très connectées.
En revanche, si j’écris pour Actualitté (les univers du livre), je peux sortir des citations grandiloquentes telles que : “‘Tout le tragique du XXe siècle se lit sur le visage’ de Milan Kundera”, pour mettre l’eau à la bouche aux intellos.
Ces quatre points vont vous être d’une grande aide pour choisir les ingrédients de votre prochain title.
2. Choisir dans les 4 ingrédients sémantiques possibles d’un titre
Bon, si je vous ai dit de connaître votre lectorat, c’était pas pour faire joli mais pour préparer concrètement cette deuxième étape. Un titre, c’est court, mais chaque terme contient un effet de sens qui peut être :
- thématique (ça parle de…) ;
- émotionnel (ça suscite de la…) ;
- annonciateur du fond (ça résout…);
- annonciateur de la forme (ça explique comme…)
Un titre complet contient au moins ces 4 éléments de sens. Cela ne veut cependant pas dire que ce sera le meilleur titre possible. En effet, on peut avoir de très bons titres avec seulement 3 points sur les 4, peut-être 2 parfois. Mais dans tous les cas, chacun des éléments doit impérativement capter l’attention. On va voir comment…
Thématique : est-ce qu’on sait de quoi vous parlez ?
Le thème de votre page est signalé par le mot-clé (ou un de ses synonymes) que vous avez choisi dans votre stratégie SEO. Il devra donc impérativement figurer dans votre titre, sans quoi votre référencement ne sera pas optimal.
Nota Bene : attention à ne pas réduire votre titre à une bête accumulation de mots-clés sans queue ni tête. Non seulement ça ne donne pas envie de cliquer, mais l’algorithme du moteur de recherche pénalisera votre keyword stuffing.
Objectif : votre contenu correspond-il à la recherche du prospect ?
Ok, on sait de quoi vous allez parler, mais pour quelle raison en parlez-vous ? Afin de convaincre un internaute de venir nourrir votre trafic, il faut lui annoncer que vous avez précisément ce qu’il recherche (ou mieux) sur votre page web. Voici comment améliorer la promotion de votre contenu “substantiel”.
Poser une question afin de suggérer la solution
La question permet de mettre en évidence le problème que vous aidez à résoudre. Les pronoms interrogatifs tels que “comment” et “pourquoi” sont d’excellentes entrées en matière. En outre, ils sont souvent tapés par les internautes : c’est donc un bon point SEO.
D’autre part, ce début de titre vous laisse toutes les latitudes nécessaires pour préciser votre propos par des compléments de type adjectif, adverbes, ou circonstanciels (ex : “Comment couper une pastèque comme un pro ?”). En cliquant sur l’URL, le prospect s’attend ainsi à obtenir la clé de son problème.
Utiliser un vocabulaire imagé pour que le lecteur se projette
Vous pouvez illustrer d’office votre propos en invoquant des expressions imagées directement dans les termes de la balise titre. Exemple : “Doublez vos pectoraux en trois exercices au poids du corps”. On se voit déjà avec la musculature de Sangoku (autre image possible !) après quelques mois d’entraînement dans sa chambre.
Tandis que simplement “3 exercices pour les pectoraux au poids du corps”, on perd l’idée de masse, et on se rend moins compte de l’efficacité potentielle de l’entraînement proposé.
Remarquez au passage l’emploi de l’impératif, plus concis et poussant davantage à l’action. Parce que “no pain, no gain”, bien évidemment.
Appuyer sur la richesse de son contenu : la promesse à double tranchant
Certains sujets s’y prêtent plus que d’autres (polémiques, savoir encyclopédique, etc.), mais si vous êtes sûr·e et certain·e de la qualité de votre contenu, vous pouvez mettre l’accent sur sa solidité ou son exhaustivité.
Grâce à des indicateurs tels que “guide complet”, “réponse définitive”, “conseil ultime” ou “avis détaillé”, on comprend que vous avez bossé votre sujet et que l’information est non seulement fiable mais bien fournie en descriptions, sources et explications.
En revanche, si vous vous en servez comme de la poudre aux yeux, vous êtes mort. On vous accusera de faire du “putaclic”, vous perdrez en crédibilité sur le long terme et c’est l’inverse de ce que l’on recherche en SEO.
Nota Bene : vous avez un doute ? Pensez à la personne la plus tâtillonne que vous connaissez et demandez-vous si vous seriez fier·ère de lui montrer votre page web : si oui, alors foncez ! Sinon, prudence sur le titre, ou bien remaniez votre contenu.
Rajouter quelques chiffres pour ancrer le lecteur
Le cerveau aime bien les chiffres. En effet, le quantifiable nous rassure, car il nous donne l’impression d’une valeur mesurable. Sans tomber dans la manipulation à base de statistiques mal interprétées, poser quelques chiffres dès le titre de votre publication va inciter l’internaute à croire qu’il ou elle aura affaire à du concret.
Donc de trois choses l’une :
- utilisez les chiffres arabes, afin de gagner de la place mais également en visibilité (“3” vaut mieux que “trois”) ;
- placez un ou deux chiffres concernant votre contenu (exemple : “économisez 80 € par semaine avec ces 3 pratiques minimalistes”)
- annoncez la présence d’autres chiffres sur votre page (“étude de marché du hand spinner : les résultats chiffrés”)
Dater pour “orienter” les internautes
2 avantages à dater vos articles dans le titre (généralement “mois + année”, parfois précédé de la mention “mise à jour” ou “update”) :
- la nouveauté attire : on n’invente pas l’eau chaude en affirmant que les infos fraîches ont toujours du succès ;
- vous indiquez en toute bonne foi la fiabilité de votre contenu. En effet, soit vous êtes à la pointe de l’actualité et votre contenu régulièrement mis à jour garde sa valeur, soit votre publication est assez ancienne et l’internaute est averti du risque d’obsolescence des infos rapportées.
Format : est-ce que l’internaute a le temps pour vous ?
Placer des indications sur le format même du contenu est un excellent argument pour confirmer aux prospects que votre contenu est intelligible et efficace.
Donner des indications de temps pour garantir l’efficacité de votre publication
À ce titre, vous pouvez réutiliser la technique des chiffres dans un article du genre “2 minutes pour comprendre le SEO”. Ou juste utiliser des termes tels que “rapide”, “facile” ou “simple”. En fait, pour tout ce qui touche à un discours un peu didactique, la formule de type “pour les nuls” est très populaire.
D’ailleurs, on peut retrouver ce souci d’efficacité sur les pages d’e-commerce et cie : “télécharger maintenant”, “disponible aujourd’hui”, “livré en 48 h”, etc. L’internaute sait qu’il trouvera un CTA sur votre page, et qu’il pourra y effectuer une action dans les plus brefs délais.
Présenter des éléments de contenu pour motiver l’internaute
D’autre part, il peut être intéressant de nommer les éléments de contenu : “schéma”, “fiche technique”, “caractéristiques”, “infographie”, etc. Ainsi, vous faites valoir des documents destinés à faciliter la transmission d’une information, et l’internaute ne sera pas rebuté à l’idée de tomber sur un pavé de texte à déchiffrer.
Nota bene : ces indications sont tout à fait pertinentes à placer entre parenthèses ou derrière un tiret, pour gagner en attraction visuelle (le pouvoir de la ponctuation !!!).
Dresser une liste pour un effet guide ou catalogue
Certes, la liste est une structure très linéaire, mais elle a le mérite de se laisser facilement survoler. Vous pouvez l’introduire avec des termes comme “3 étapes”, “5 tips” ou “conseils”, “7 outils” ou encore “top 10”.
Avec un petit complément de type “méconnus” ou “que vous ignorez sûrement”, vous attisez la curiosité des internautes, à condition d’employer cette astuce avec parcimonie.
Nota bene : même si ce format est très populaire, évitez les listes à rallonge. Mieux vaut rester autour d’une dizaine de points maximum. En effet, la tentation est grande de meubler en ajoutant des points estampillés Captain Obvious.
Émotions : votre contenu est-il intéressant ?
Vous avez bien présenté le fond et la forme de votre page web : ne reste plus qu’à faire jouer la corde sensible !
En effet, vous avez beau avoir le meilleur contenu du monde, le cerveau humain est plus réceptif à l’information lorsqu’elle est associée à une émotion. En conséquence, un marqueur émotionnel bien placé dans le titre va forcément capter l’attention. C’est juste inévitable.
Tout le problème, qui appelle votre sensibilité et votre subtilité de rédacteur, c’est le dosage ! En faire un chouïa trop vous condamne à passer pour un·e hypocrite qui cherche absolument à vendre.
Ainsi, ce qu’il faut réussir à obtenir dans l’idéal, c’est la compassion (“com” = partagé ; passion = émotion). Donc vous devez être crédible dans vos marqueurs émotionnels. Dans cette perspective, voici quelques astuces qui ont déjà fait leur preuve.
Placer des Power Words pour un effet percutant
Il en existe des tas, auxquels vous aurez recours en fonction du contexte. Nom, adjectifs ou verbes, ils dénotent tous quelque chose en rapport avec la sensibilité humaine : la sécurité (garantie, sûr, preuve, etc.), le gain (gratuit, rentable, opportunité, etc.), la curiosité (nouveau, découvrir, surprenant, etc.), le confort (facile, accessible, pratique, etc.).
Bref, même ce sont des termes beaucoup plus subjectifs dont il faut savoir se méfier, ils seront gages de valeur ajoutée pour vos prospects.
Employer des superlatifs pour provoquer
Avec des termes comme “meilleur”, “pire”, ou “le plus + adjectif”, vous entrez dans deux autres champs de pièges à clic : la compétition et la polémique.
En effet, avec les superlatifs positifs (ex: “de loin le meilleur aspi-robot…”) vous lancez implicitement un défi à votre public cible et à la concurrence. Avec les superlatifs négatifs (“les pires idées reçues sur la sexualité féminine”), vous suscitez une controverse.
Dans tous les cas, on en appelle à des instincts plus combatifs, ce qui peut servir particulièrement lorsque vous voulez provoquer de l’engagement sur votre page en plus d’augmenter le taux de clic !
S’adresser directement au lecteur pour qu’il se sente concerné
On a déjà vu un peu plus haut l’usage de l’impératif, qui en soi est une adresse aux visiteurs. Mais il existe d’autres manières de l’apostropher, notamment dès que vous utilisez la deuxième personne.
Par exemple, certaines questions de type “essayez de…”, “le saviez-vous…” ou “êtes-vous fait pour” ont déjà fait leur preuve, bien qu’elles soient aujourd’hui à la limite du simple clickbait.
Mais vous pouvez aller encore plus loin et utiliser la première personne : l’internaute se sentira compris et aura sans doute plus envie de cliquer (ex : “pourquoi j’ai mal au ventre après un 10 km ?”).
Citer une célébrité ou une marque pour bénéficier du biais de l’argument d’autorité
A-t-on besoin de développer ? Là, tout se joue sur la notoriété d’un individu ou d’une société. Bien sûr, cette technique a ses limites : “Comment Einstein arrivait à se lever à 5 heures du matin” va être un peu tiré par les cheveux, car le sommeil du célèbre physicien n’a rien à voir avec le vôtre.
En revanche, avec un titre du genre “Avis sorbetière Kitchenaid : on teste le modèle utilisé par Philip Etchebest”, il va y avoir des vocations de glaciers qui vont émerger (ici on a fait apparaître la marque et la sommité de la cuisine française) !
Utiliser un outil de comparaison de titre pour vérifier notre impact marketing
Il existe aujourd’hui une plateforme nommée Aminstitude qui va comparer votre titre avec la concurrence. L’algorithme est capable de vous aiguiller en cas d’erreur dans le choix des émotions ou dans l’intensité que vous y avez mise par rapport aux autres acteurs du marché.
3. Appliquer les bonnes pratiques SEO
Bon, vous avez un titre qui claque. Reste un dernier point capital : le rendre parfaitement SEO friendly. Ce n’est pas si difficile, mais on peut très rapidement tout faire capoter en oubliant ces quelques règles élémentaires…
Trouver les mots-clés à fort potentiel pour plus de trafic et moins de concurrence
C’est le problème avec les titres : s’ils n’apparaissent qu’après avoir scrollé dans les SERPs, vous pouvez facilement vous faire passer devant. Heureusement, on vous a déjà dévoilé la méthode pour trouver des mots-clés à faible concurrence. Donc si vous hésitez entre deux synonymes, n’oubliez pas d’analyser leur taux de recherche et le niveau de la concurrence sur chacun d’eux.
Nota Bene : si votre titre ne correspond pas exactement à votre mot-clé principal, ce n’est pas forcément grave. En effet, Google Hummingbird est capable de comprendre un langage naturel, sans s’en tenir strictement à des mots-clés précis.
Proposer un titre ni trop court ni trop long pour apparaître complètement dans les SERPs
En général, un titre H1 est composé de quelques mots, jusqu’à un peu plus d’une dizaine, en fonction du nombre de caractères (autour de 80-90). Quant à la balise title, le but est de ne pas faire trop court, au risque d’être invisible, ni trop long pour ne pas être tronqué.
En fait, pour être certain de ne pas se tromper de longueur, utilisez un simulateur de SERP en ligne.
Nota Bene : attention à vérifier que votre titre et autres snippets soient également lisibles sur mobile !
Écrire en Camel Case pour maximiser votre visibilité
N’hésitez pas à placer des majuscules sur vos mots-clés, surtout lorsque votre titre n’est pas très long. C’est un détail qui peut faire la différence en référencement naturel !
Rédiger 4 ou 5 titres et les évaluer grâce à quelques outils en ligne
On a déjà vu la plateforme dédiée à la valeur émotionnelle de vos titles. Il en existe d’autres qui vous donne une appréciation sur leur lisibilité et leur valeur SEO. Parmi eux, on trouve Hemingway, The Readability Test Tool, ou encore CoSchedule.
En bref, pour rédiger un title percutant, il faut en écrire plein !
Et si vous êtes en panne d’inspiration, faites une veille sur YouTube, plateforme pleine de titres intéressants, notamment sur les chaînes de Victor Ferry et de Marketing Mania.
D’autre part, si vous écrivez sur un produit en particulier, vous pouvez également avoir recours à un générateur de title pour glaner de l’inspiration.
Enfin, en analysant les pages de votre site qui ont fait le plus de trafic organique, n’oubliez pas de consulter leur titre au passage. Soit il vous semblera bon, et ce sera une bonne référence pour la suite, soit il vous semblera bien mauvais, et peut-être pourrez-vous le changer pour maximiser vos résultats ! Et pour aller plus loin, n’hésitez pas à bifurquer sur notre dossier 100% rédaction SEO !
Vos questions, nos réponses !
Qu’est-ce qui fait un bon titre d’article de blog ?
Un bon titre pour vos articles de blogs doit impérativement contenir un mot-clé proche de votre mot-clé principal. Ensuite, il doit présenter implicitement ou explicitement la problématique à laquelle il répond. En fonction des cas, il peut également contenir des informations sur les éléments qui le composent (liste, infographie, vidéo tuto, etc.). Enfin, un marqueur émotionnel bien senti renforcera son impact sur le potentiel lecteur. Exemple : “Comment faire sa chantilly (divine !) en 10 minutes ? – Vidéo Tuto ».
Quelle différence entre les balises title et les titres H1 ?
Les balises titles en snippets, accompagnées de l’URL et d’une méta-description, apparaissent dans les pages de résultats des moteurs de recherche. Le titre H1, proche voire identique dans certains cas, est celui qui s’affiche en haut d’un article une fois que l’on a cliqué pour visiter la page web en question. Pour les réussir, la méthode est généralement la même.
Google réécrit-il mes balise titre ?
Il semblerait que Google se permette de réécrire les titles qu’il trouve mauvais dans les SERP. Seulement, les chiffres sur ce phénomène ne sont pas clairs, et varient entre 40% et 75%. Quoi qu’il en soit, vous ne devriez pas observer ce phénomène si vos titres sont assez longs. Évitez les crochets (préférez les parenthèses) et les pipes (“|”). Enfin, en principe, un title snippet identique au H1 ne sera pas réécrit.