En quelques mots
- John Mueller de Google a discuté de l’intérêt de répartir la charge sur des sous-domaines pour l’exploration par le moteur de recherche.
- Il indique que cela peut s’appliquer à tout type de contenu statique, et pas uniquement aux images.
- Il précise que pour la plupart des sites, cette pratique n’est pas nécessaire.
- La « file d’attente de priorisation » est une mesure technique, et non une stratégie d’optimisation.
Répartir la charge sur des sous-domaines ou d’autres domaines : à quel moment cette action est-elle pertinente ?
John Mueller, coordinateur pour Google Search Relations, a été interrogé par Alexandre Pinat, responsable SEO, sur l’intérêt d’héberger des images ou d’autres contenus sur des sous-domaines ou des domaines distincts. Selon lui, cette approche peut être pertinente lorsque Google rencontre des difficultés à explorer autant qu’il souhaite le faire pour des raisons techniques.
Cette déclaration effectuée il y a quelques jours sur LinkedIn signifie que, dans certains cas, il peut être judicieux de distribuer le contenu sur plusieurs domaines afin d’améliorer l’exploration par le moteur de recherche.
Est-ce uniquement applicable aux images ?
D’après l’article de notre confrère, John Mueller a précisé que cette stratégie ne concerne pas uniquement les images. Elle peut en effet s’appliquer à tout type de contenu statique, indépendamment de la manière dont Google explore ce contenu.
De nombreux sites utilisent déjà des CDN (Content Delivery Networks) pour héberger leur contenu statique, ce qui peut être une solution efficace. L’objectif est de faciliter l’accès et l’exploration des contenus par les moteurs de recherche tout en optimisant la vitesse de chargement pour les utilisateurs.
Est-ce nécessaire pour la plupart des sites ?
John Mueller l’affirme : pour la plupart des sites, cette pratique n’est pas nécessaire. Répartir la charge sur des sous-domaines ou des domaines n’incite pas Google à explorer davantage.
Par ailleurs, une exploration plus intensive par Google n’implique pas nécessairement un meilleur classement dans les résultats de recherche. En effet, pour la majorité des sites, les ressources actuelles d’exploration de Google sont suffisantes pour indexer le contenu efficacement.
Qu’en est-il de la « file d’attente de priorisation » ?
À la suite de ce post d’Alexandre Pinat, John Mueller a répondu à plusieurs questions, dont une qui portait sur une « file d’attente de priorisation ». Selon lui, il s’agit davantage d’une mesure technique que d’une stratégie d’optimisation.
Par exemple, certains sites choisissent d’utiliser des « sous-domaines sans cookies pour le contenu statique » afin de réduire le temps de chargement. Cette approche peut améliorer l’expérience utilisateur, mais ne garantit toujours pas une meilleure performance dans les résultats de recherche.